Deux danseur·euses en pleine représentation, dansent contre un mur. Une personne au premier plan a une tablette numérique.
Un groupe de personnes de dos, regardent l'écran d'une tablette numérique où apparaissent des personnages en réalité augmentée.
Une personne tient une tablette numérique devant des enfants, et ils regardent une scène en réalité augmentée qui se déroule dans un stade.
Deux danseur·euses en pleine représentation, dansent contre un mur. Une personne au premier plan a une tablette numérique.
LA DANSE AUGMENTE LE RÉEL
La compagnie crée des parcours en réalité augmentée située dans des environnements réels : les corps dansants augmentent le paysage. Avec son smartphone, le public fait surgir des danseur.euses immatériel.les dans le monde physique.
Deux temporalités se superposent alors : le temps présent expérimenté par le public, et le temps de la danse filmé en amont. L’environnement réel, le temps présent, comprennent le paysage dans lequel nous nous trouvons, mais aussi les êtres et objets en présence. Si quelqu’un passe devant l’écran, il sera inclus à l’image.
Relation aux espaces
Les créations en réalité augmentée de la compagnie se développent à partir d’une fiction : les lieux contiennent des danses. Ces danseur.euses habitent ici, dans une dimension invisible à l’œil nu. Ils sont là, en attente de quelqu’un pour les faire apparaître.
La réalité augmentée renouvelle le rapport entre danse et paysage. Les lieux inspirent la danse. La danse donne une nouvelle lecture aux espaces, qu’il s’agisse d’environnements quotidiens ou de lieux de patrimoine, de paysages urbains ou naturels, ou encore d’expositions.
Le smartphone comme outil d’exploration
Le smartphone est l’outil qui donne accès à cette strate invisible, cet espace entre soi et le paysage réel qui abrite la danse.
En détournant le smartphone de son usage habituel, la compagnie cherche à renouer avec la dimension médiatrice de l’objet, qui devient un outil de potentielle résonance avec le monde, et non un minuscule monde en soi.
Mode de diffusion immersif : nouvelle manière d’appréhender un spectacle
Dans ses parcours en réalité augmentée, Natacha Paquignon propose une narration non linéaire qui donne une place active au public. Un jeu de piste dans l’espace réel qui l’invite à se perdre, à déambuler à son rythme, à faire le parcours en une ou plusieurs fois. Dans un espace urbain balisé et directif, elle souhaite contraindre le moins possible le public dans ses choix, et laisser survenir l’imprévu.
Les créations sont conçues pour rester sur les lieux tant que le jeu de piste est présent dans l’espace réel.
Expériences collectives de réalités superposées : performances
Pour l’inauguration des parcours dansés, ou dans le cadre d’événements variés, la compagnie crée des performances chorégraphiques déambulatoires qui accompagnent la création en réalité augmentée. Ces moments proposent au public une expérience de réalités superposées : les danseur.euses physiques dansent avec les danseur.euses immatériel.les. Réalité et fiction s’entremêlent.